Le métier de bronzier

C’est en 1996 que messieurs Pouliquen et Favard (respectivement à gauche et à droite sur la photo) rachètent à leurs patrons Roland Marcotte et M Schuller cet atelier qui fut crée en 1934 par un Monsieur Parisse.

C’est en 1950 qu’André Marcotte, le père de Roland avait lui même repris l’affaire de M Parisse avant de la remettre à son fils et à son associé M Schuller..

Le travail du tourneur consiste à travailler le bronze selon un processus qui est généralement constitué de trois étapes : l’ébarbage des pièces, leur usinage à l’aide de tours et enfin leur décoration à travers des opérations de moletage.


Ce métier s’inscrit dans une chaîne de sous-traitants à la tête de laquelle on trouve le bronzier. Pour illustrer cette organisation, prenons l’exemple concret de la fabrication d’une lampe bouillotte. Elle est dessinée par le bronzier qui en fait un prototype en bois qu’il confie à un fondeur. La fonte est ensuite donnée au tourneur qui l’usine, puis la transmet à un monteur, qui l’enverra lui même à un doreur avant que l’objet ne revienne au bronzier...


En 1985, ils étaient quatre artisans à travailler dans cet atelier de 80 m2, puis trois, puis deux aujourd’hui. En 1985 ils réalisaient 30 lampes bouillotte par mois, aujourd’hui c’est plutôt 10 par an. Le style Louis XVI ne fait plus recette et même si c’est le dernier atelier de tourneurs sur Paris.

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© Les Ateliers Marcotte